Tout d’abord nous avons commencé notre journée par un réveil
difficile suite à la riche journée d’hier. Nous avons eu un peu de retard pour
notre visite au camp de concentration Sachsenhausen à Oranienbourg. Dans ce
camp étaient déportés des prisonniers de guerre, opposants politiques, juifs,
homosexuels. Ils étaient là pour travailler pour l’industrie allemande et
étaient fusillés quand leur état de santé était très mauvais (affaiblis). En effet
ils avaient pour repas 150g de pain et
une soupe par jour. Levés à 5h pour l’appel, ils partent à 7h au travail pour
une journée de 10/12h (30 minutes de pause par jour ). Ils vivent dans des
baraquements surpeuplés (250 personnes pour des dortoirs prévus pour 150). Une
fois le camp libéré par l’Armée rouge, un bilan est possible : 50000 morts
pour 200000 déportés. Après la guerre le camp est réutilisé par les soviétiques
pour les opposants au régime communiste.
Pour cette visite nous avons eu 2 guides intéressants
parlant très bien français, merci à eux.
Ecrit par: Emilie Caumont, Rémi Willems, Stanislas Buchwald, Robin Dupuis, Timothée Mauriaucourt, Corentin Syssau, Fiona Spaletta, Clément Occre...
Ecrit par: Emilie Caumont, Rémi Willems, Stanislas Buchwald, Robin Dupuis, Timothée Mauriaucourt, Corentin Syssau, Fiona Spaletta, Clément Occre...
Avis de certains élèves :
Christophe Poulain : « malgré les ruines, le
climat est oppressant et on arrive à se faire une idée claire de la situation
des déportés et de l’ampleur du totalitarisme nazi.»
Tiffany Flahaut et Laura Griboval : « c’est plus
parlant de voir concrètement le camp par rapport à nos leçons et nos cours. »
Fiona Spalletta : « pour moi la promiscuité reste
un élément choquant »
Clément Occre : « ce n’est pas une découverte, malgré la qualité de la visite . J’avais déjà
été sensibilisé aux conditions des déportés.»
Emilie Caumont : « La manière dont la mort
est donnée dans le camp m’a choquée notamment la pratique consistant à tirer
une balle dans la nuque des prisonniers alors qu’ils pensaient se faire
mesurer. »
Syssau Corentin : « L’organisation des camps étaient
très précise notamment pour les baraquements disposés a portée de la
mitrailleuse »
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